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A 40 ans, il ne faut pas hésiter à prendre des risques, sur son assurance vie en tout cas

Pour gagner plus avec son contrat d’assurance vie, en prenant des risques maîtrisés, tout est une question d’âge. Nos stratégies si vous avez 40, 50 et bientôt 60 ans.
Equilibriste capital assurance vie 40 ans
Crédit: iStock.

Le risque maîtrisé paie, même si bien sûr, rien n’est gravé dans le marbre. Il faut être prêt à voir son capital baisser pendant une période plus ou moins longue en cas de retournement des marchés financiers.  C’est pourquoi il est nécessaire de prendre en compte votre âge dans votre stratégie de gestion de votre contrat d’assurance vie. On ne diversifie pas de la même manière quand on est à vingt ans ou à cinq ans de son départ en retraite.

Pour ceux ayant la fraîche quarantaine, une répartition comprise entre 40 et 60 % vers les unités de compte paraît adaptée. Les assureurs proposent aussi des solutions clés en main, qui sécurisent votre capital au fur et à mesure que vous approchez de la retraite et ont le mérite de la simplicité. L’euro-croissance avec sa garantie du capital au terme, peut aussi séduire. Ou encore la gestion sous mandat, qui pilote vos encours selon votre profil d’épargnant (prudent, équilibré, dynamique…).

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Passé 50 ans, l’heure tourne. Adoptez une règle d’or dans la gestion de votre multisupport : savoir prendre ses gains (ou une partie d’entre eux) pour les mettre à l’abri sur le fonds en euros. Comment ? Via un arbitrage, un outil encore sous-utilisé. Pour le faire de manière systématique, utilisez l’option de sécurisation automatique des plus-values. A partir d’un seuil défini (8 % de gains par exemple), les sommes sont transférées sur le fonds en euros. Attention toutefois au coût de cette option.

A l’approche de la soixantaine, sécurisez votre capital

A l’approche de vos 60 ans, la problématique de la retraite change. Il sera temps de sécuriser significativement votre capital sur le fonds en euros, en gardant une poche d’environ 20 % de fonds risqués. Cette proportion sera variable selon votre situation professionnelle et patrimoniale. Et après ?

Faudra-t-il vous contenter d’une gestion prudente ? Tout est ouvert. Quelques outils pourront vous intéresser. Ainsi, une option appelée « dynamisation des intérêts » vous permettra d’investir automatiquement les gains obtenus sur le fonds en euros vers un support en actions de votre choix. De quoi générer de la performance sans aucun risque sur le capital.

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N’hésitez pas à combiner cette stratégie retraite avec d’autres enveloppes, telles qu’un plan d’épargne retraite populaire (Perp) ou un contrat Madelin. Ces outils vous permettront notamment de réduire votre impôt sur le revenu. Toutefois, n’y souscrivez pas cette année, compte tenu du passage au prélèvement à la source de l’impôt, il n’y a aucun gain fiscal à en attendre.