L’assurance vie dans le vert au mois de mars
La collecte nette de l’assurance vie s’est établie à 2.4 milliards d’euros en mars 2019. Une augmentation de 30% par rapport à son niveau de 2018.

Tous les voyants sont au vert pour la collecte de l’assurance vie pour le mois de mars. Selon les chiffres publiés par la Fédération française de l’assurance, elle s’est poursuivie à un rythme soutenu affichant une collecte nette de 2.4 milliards d’euros, ce qui correspond à la différence entre les dépôts et les retraits réalisés par les clients. La collecte brute, correspondant au montant total des cotisations, s’est de son côté élevée à 12.3 milliards.
Si le chiffre est légèrement inférieur à celui de février, où la collecte nette affichait 3.2 milliards d’euros, du jamais vu depuis janvier 2013, le mois de mars montre à nouveau que tous les voyants sont au vert pour les contrats d’assurance vie.
1 737 milliards d’euros d’économies
Sur les trois premiers mois de l’année, le montant de la collecte nette s’est établi à 7.9 milliards d’euros, soit une hausse de 32% en un an, et celui de la collecte brute à 37.5 milliards d’euros contre 37.1 sur la même période en 2018. Par ailleurs le montant total détenu par les Français dans leurs contrats s’élève désormais à 1 737 milliards d’euros, en progression de 3% sur un an. Pour le seul mois de mars, les Français ont ainsi placé 12.3 milliards d’euros sur leurs 54 millions de contrats d’assurance vie.
Ce bon début d’année pour l’assurance vie n’est cependant pas une surprise. Traditionnellement, la période est favorable à l’épargne. Selon Argent boursier, sur les huit dernières années, l’assurance vie a réalisé 41% de sa collecte annuelle au cours du premier trimestre. Des chiffres qui montrent l’inquiétude des Français face au contexte économique. D’après la dernière enquête du Cercle de l’Epargne/Amphitéa, 41% des personnes interrogées avouaient aujourd’hui épargner par précaution et non pour des projets précis.
L’étude avance également deux autres explications face à ce regain d’intérêt pour l’épargne : la baisse des investissements dans le logement et la prochaine réforme des retraites, « projet anxiogène » qui « conduit à renforcer l’épargne », selon l’étude.