Immobilier locatif: les travaux imprévus coûtent en moyenne 240 euros par aux propriétaires
Pour un investissement locatif, il faut prendre en compte le budget des travaux liés aux aléas du quotidien. Mais quel est-il ? Le site Flatlooker a calculé la moyenne de ces dépenses pour les propriétaires.

Les petits et moyens travaux du quotidien peuvent coûter cher aux propriétaires. Remplacer une serrure, changer un volet, réparer une grille d’aération ou faire intervenir un plombier sont autant de « travaux imprévus » qu’un bailleur doit prendre en compte avant de se lancer dans un investissement locatif. L’agence de location et de gestion immobilière en ligne Flatlooker a compilé les postes de dépenses les plus fréquents dans des logements anciens, relate Capital. En moyenne, ces frais s’élèvent à 240 euros par an.
Prévoir « un ou deux incidents imprévus dans le logement »
« Tous les ans, dans son business plan, il faudra intégrer un ou deux incidents imprévus dans le logement », précise le cofondateur de la plateforme Nicolas Parisot. Évidemment, cela varie énormément d’un logement à l’autre, selon la date de construction, son état général, la nature de l’incident, etc… Les aléas les plus fréquents sont ceux autour de la plomberie et du chauffage, qui adviennent en moyenne tous les ans. Viennent ensuite les problèmes d’électroménager et d’ameublement, tous les deux ans puis les dégâts des eaux, environ tous les 2,5 ans.
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Les factures qui pèsent le plus lourd pour les bailleurs concernent la plomberie et le chauffage : 40% du budget moyen annuel de 240 euros, soit 96 euros. Le deuxième poste de dépenses correspond à l’aération et l’humidité, avec 17% des travaux, soit 41 euros par an en moyenne. Il peut s’agir de changer une grille d’aération ou de traiter des murs contre la moisissure. La serrurerie et l’électricité représentent chacune 8% du budget « travaux imprévus » des propriétaires, avec 19 euros annuels en moyenne. Les dépenses liées aux volets coûtent en moyenne 17 euros par an et l’huisserie 12 euros.
Des interventions qui peuvent coûter très cher
Pour arriver à ces résultats, Flatlooker a analysé les dépenses des bailleurs de 1 000 logements gérés par sa plateforme. Il s’agit d’immeubles construits entre 1850 et 1950, dont 60% se trouvent en région parisienne et 40% en région. L’intervention d’un professionnel pour régler un aléa dans un logement coûte rarement moins d’une centaine d’euros en région parisienne. Le prix de ces réparations ou installations varie toutefois grandement selon l’équipement touché, entre 50 euros pour un double des clés jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour changer une porte blindée.