Les raisons qui expliquent le bond de plus de 10% d’Edenred en Bourse
Edenred bondit de plus de 10%, mardi à la Bourse de Paris. L’action est dynamisée par le bénéfice net et le chiffre d’affaires pour le premier semestre meilleurs qu’attendu publiés par le groupe de services prépayés, maison mère de Ticket Restaurant. A 11h28, le titre montait de 11,71%% à 31,95 euros, dans un marché en hausse de 0,50%. « Le groupe publie ce matin des résultats traduisant une accélération de la croissance organique au 2e trimestre 2018 ». Avec « une amélioration pour toutes les zones, même pour l’Amérique latine », ont observé les analystes d’Invest Securities.
Cette publication est marquée par « une croissance organique absolument solide » avec des « chiffres supérieurs au consensus ». Et ce, malgré « l’impact clairement négatif des changes », ont également souligné les analystes de Bryan Garnier.
A LIRE >>> 10 actions sur lesquelles se positionner en 2018
Edenred a publié mardi un bénéfice net de 124 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 665 millions d’euros au premier semestre. Ils sont tous deux supérieurs aux attentes. Le consensus des analystes compilé par la société Factset tablait respectivement sur 120 et 655 millions d’euros.
Edenred redit sa confiance pour le second semestre
L’activité a progressé de 2,3% en dépit d' »effets de change fortement négatifs » (-8,2%) et d’un « impact négatif lié au Venezuela » (-0,5%) que le groupe a sorti de ses comptes en raison d’une inflation galopante, tandis qu’un « effet de périmètre » a joué positivement (+0,9%).
A LIRE >>>Bourse : 5 conseils pour que votre portefeuille ne vive pas un été meurtrier
Sans les effets de change sur les monnaies d’Amérique latine, où le groupe se félicite d’un « retour de la croissance de l’activité « avantages aux salariés » au deuxième trimestre au Brésil », la croissance du chiffre d’affaires aurait été de 10,1% sur les six premiers mois de l’année, contre +2,3% en publié.
Edenred s’est par ailleurs dit confiant pour le second semestre 2018. Ceci grâce à une croissance vigoureuse de son activité au deuxième trimestre dans ses deux principaux métiers, en dépit d’effets de change très négatifs en Amérique latine.