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Le chiffre d’affaires d’Altran explose grâce à Aricent

Le chiffre d’affaire du géant du conseil en technologies Altran affiche une très forte hausse 37,3% après l'intégration d'Aricent.
Design Center Altran ©Altran

Le géant français du conseil en technologies Altran a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 37,3% au troisième trimestre, grâce à l’intégration dans ses comptes du groupe américain Aricent et à une croissance organique de 10,4%. Le groupe qui compte désormais 45.812 salariés a réalisé des ventes de 731,1 millions d’euros, bénéficiant « d’une dynamique porteuse » sur ses marchés, a-t-il expliqué. Altran affiche des taux de croissance organique solides (à deux chiffres ou supérieurs à 5%) sur ses principales zones géographiques, à l’exception de la zone Belgique Pays-Bas qui recule de 4,6% à 37,5 millions d’euros. La croissance organique est de 8,4% en France (230,1 millions d’euros), de 20,8% en Allemagne-Autriche (79,1 millions d’euros), de 12,5% dans la zone ibérique (61,3 millions d’euros), de 7,8% en Italie (53,6 millions d’euros) et de 12,4% au Royaume-Uni (49,9 millions d’euros).

Le titre Altran ne s’est jamais rétabli depuis juillet

Aux Etats-Unis, l’intégration d’Aricent a représenté un apport de chiffre d’affaires de 139,5 millions d’euros.  Le chiffre d’affaires d’Aricent a augmenté de 2% par rapport à l’an dernier, a précisé Altran. « L’intégration d’Aricent se déroule conformément au plan, l’amélioration des marges se concrétise et nous constatons un accueil très favorable de la part de nos clients sur les projets menés conjointement » avec l’entreprise américaine, a déclaré Dominique Cerruti, le PDG d’Altran. Aricent avait provoqué au mois de juillet une chute de plus de 20% du titre Altran à la Bourse de Paris, après la révélation d’une anomalie dans ses comptes, antérieure à son rachat en mars 2018. Altran a découvert des bons de commande fictifs chez Aricent, pour un montant de 10 millions de dollars. Le titre Altran ne s’est jamais rétabli depuis, clôturant ainsi à 6,69 jeudi, soit un niveau comparable à celui qu’il avait en février 2015, alors qu’il avait grimpé jusqu’à 15 euros en juin 2017.