Une année 2019 riche en opérations boursières
De nombreuses opérations (OPA, OPR-RO, …) ont eu lieu en 2019. Les primes offertes se sont révélées en moyenne attractives pour les actionnaires.

La Bourse de Paris a connu en 2019 une année pleine en matière d’opérations boursières. Selon le baromètre des offres publiques publié par la banque d’affaires Alantra, 37 offres ont été annoncées l’an dernier, dont 31 déposées auprès de l’AMF, ce qui représente une hausse de 42% par rapport à 2018.
L’étude met en avant la prédominance une fois encore des offres dites de fermeture. Le marché a principalement été porté par les OPAS (15 opérations), les OPA (6 opérations) et les OPR-RO (5 opérations).
Aucune opération vraiment emblématique, de celles qui font la Une des journaux, n’a eu lieu, si ce n’est l’OPA sur Altran initiée par Capgemini pour un montant de 3,19 milliards d’euros, et dans une moindre mesure, l’Opra d’Iliad sur 19,7% de son capital pour 1,4 milliard.
Les primes médianes offertes sur le dernier cours de Bourse avant annonce se sont montrées plutôt attractives. Elles se sont élevées en moyennes à 25,3%, soit un niveau historiquement élevé. Elles avaient atteint 24,5% en 2018 et 18,3% en 2017.
Le secteur des TMT est le plus concerné
Les offres ont été principalement initiées par des sociétés industrielles (84%), la proportion des offres lancées par des investisseurs financiers diminuant (16%). Elles ont concerné essentiellement le secteur des nouvelles technologies (TMT) avec 13 opérations, et plus marginalement l’immobilier (4).
Le rétrécissement de la cote parisienne se poursuit, au grand dam des investisseurs et des promoteurs de la place parisienne. Les trois quart des offres déposées l’ont été avec l’intention de retirer le titre de la cotation, et 70% de celles qui ont été clôturées ont mené à un retrait effectif.
Quatorze sociétés ont ainsi été retirées de la cote l’an dernier contre 11 en 2018 et 21 en 2017.
Une fois passées les actuelles turbulences sur les marchés, les opérations boursières devraient reprendre. D’autant que de nombreuses valorisations seront redevenues attractives.