Coronavirus: l’interdiction des ventes à découvert est prolongée d’un mois
Les ventes à découvert sur les actions françaises sont interdites jusqu’au 18 mai. Le gendarme de la Bourse a prolongé d’un mois leur interdiction. Cette décision vise à limiter la volatilité des marchés boursiers.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a décidé de prolonger jusqu’au 18 mai l’interdiction de toutes les positions courtes en Bourse, et donc de toutes les ventes à découvert, prise mi-mars pour limiter la forte volatilité des marchés boursiers générée par la crise sanitaire.
L’interdiction de positions courtes devait prendre fin le jeudi 16 avril inclus, et l’AMF a donc prolongé la mesure d’un mois, « considérant les événements défavorables liés à la propagation du (…) Covid-19 qui continuent à représenter une menace sérieuse pour la confiance des marchés ».
« Ces dispositions sont nécessaires pour parer à la menace », a encore indiqué l’AMF, qui s’appuie sur un règlement européen du 14 mars 2012, et notamment sur son article 20 « relatif aux restrictions sur les ventes à découvert et transactions similaires dans des circonstances exceptionnelles ».
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La pratique de la vente à découvert consiste à parier sur la baisse future d’un titre : l’investisseur emprunte à un courtier des actions, qu’il ne détient pas encore, pour les vendre sur le marché à un prix qu’il espère plus élevé que celui auquel il va ensuite les racheter au moment de les rembourser au courtier.
Les ventes à découvert sont considérées comme une pratique spéculative. En période de crise boursière, elles accentuent la baisse des titres déjà fortement chahutés.