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Coronavirus : la Bourse de Paris finit la semaine portée par un regain d’espoir

La place parisienne a fini la semaine en forte hausse (+ 3,42%). Les investisseurs espèrent une reprise progressive de l’activité économique alors que plusieurs pays ont débuté leur déconfinement.

La Bourse de Paris a fini la semaine de manière optimiste, le CAC 40 s’adjugeant 3,42%, vendredi 17 avril, pour s’établir à 4.499,01 points,

L’indice phare de la place parisienne a évolué en dents de scie tout au long de la semaine écoulée pour finir quasi à l’équilibre.

L’espoir d’une reprise progressive de l’activité économique dans plusieurs pays explique la bonne tenue du marché. L’Allemagne s’apprête à rouvrir prochainement ses magasins et à partir du 4 mai, les écoles et les lycées. Le Danemark, l’Autriche, l’Italie et la Suisse ont débuté leur déconfinement. Enfin aux Etats-Unis, le plan présenté par Donal Trump prévoit que 29 Etats sur 50 puissent rouvrir bientôt.

Autre bonne nouvelle, la propagation de l’épidémie en Europe montre des signes de ralentissement.

Enfin, il y a un espoir de pouvoir soigner le virus. Le médicament développé par le laboratoire américain Gilead se serait révélé efficace dans le traitement du coronavirus selon un journal spécialisé américain. Les marchés veulent y croire, même si pour l’heure, le laboratoire n’a pas confirmé.

Les données macro-économiques sont passées quasi-inaperçues

Toutes ces nouvelles ont redonné de l’espoir aux investisseurs quant à une sortie de crise prochaine. Elles confirment qu’ils restent focalisés sur l’évolution de la pandémie. A tel point que les chiffres sur le chômage aux Etats-Unis – en quatre semaines, 22 millions d’américains ont perdu leur emploi -, ou sur l’activité en Chine, – le PIB a reculé de 6,8% sur un an au premier trimestre -, les ont laissé de marbre. Deux chiffres pourtant qui en disent long sur la gravité de la situation.

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Les marchés ne sont pas encore à l’abri de nouveaux soubresauts engendrés par l’annonce d’un retard dans la mise en place du déconfinement ou par une résurgence de la pandémie. Il est encore trop tôt pour envisager la suite.