Uber propose aux Parisiens un nouveau moyen de se déplacer
Au printemps, des vélos électriques rouges devraient fleurir dans la capitale. Derrière, Uber veut imposer ses nouveaux modes de transport.

Terminé la trottinette, oublié la voiture électrique, aux oubliettes le vélo, Uber fait une nouvelle proposition aux Parisiens. Comme le révèle BFM TV, des vélos électriques vont envahir la capitale. La proposition vient de la société Jump rachetée en 2018 par Uber.
Ces vélos rouges, disponibles en libre-service, seront tous à assistance électrique. Ils devraient être mis à disposition de Parisiens dès le printemps. Pas de besoin de stations d’accueil, tous les équipements seront en free floating, c’est-à-dire que grâce à des cadenas ils pourront être fixés librement dans les rues parisiennes et attachés au mobilier urbain. Via l’application Uber, les vélos électriques pourront être réservés, localisés et payés directement.
Paris, pionnière d’Europe
Actuellement, les vélos sont présents dans 16 villes américaines et veulent maintenant conquérir l’Europe. En effet, les villes embouteillées sont des terrains de choix pour la plateforme et encore plus Paris, ville pionnière du vélo en libre-service. Comme le détaille BFM TV, Uber s’est d’ailleurs allié avec l’entreprise de trottinettes électriques Lime désormais réservables depuis l’application. Il sera bientôt possible d’ajouter l’achat d’un ticket de transport. Pour le moment, le tarif de location du vélo électrique n’est pas encore connu. Pour la trottinette, il faut débourser un euro puis 15 centimes par minute.
Le pari est ambitieux tant de nombreux opérateurs de mobilité veulent conquérir Paris mais Jump possède un atout indéniable pointé par BFM TV : « Jump dispose d’un avantage sur les autres avec la puissance d’Uber derrière lui ». Le géant américain prépare activement son entrée en Bourse, il avait déposé son dossier discrètement en décembre dernier. En attendant, Uber travaille activement sur la diversification de son offre de transport afin de répondre au mieux aux besoins et aux envies des citadins. Avec pour objectif de devenir l’Amazon du transport. « Les voitures, pour nous, c’était vraiment un point de départ. Une fois bâtie cette plateforme de mobilité, il y a toute une gamme d’activités à créer au-delà », expliquait Andrew Salzberg à Los Angeles dans des propos rapportés par BFM TV.