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Comment les hackers réussissent à prendre le contrôle de vos voitures à distance

Une faille informatique a été détectée chez plusieurs grandes compagnies qui fournissent des alarmes et des systèmes "intelligents" pour les véhicules.

Plastic Omnium est un équipementier automobile mondial spécialisé dans les pièces de carrosseries extérieures et les systèmes à carburants. ©Istock

« Impiratable », pouvait-on lire sur leur site web. La mention, retirée depuis, a été mise à mal par l’entreprise Pen Test Partners, spécialisée dans la sécurité informatique, comme le souligne BFM TV. La société britannique a en effet prouvé qu’il était possible de contrôler les engins à distance à cause d’une faille dans le système de certaines marques comme Viper, Clifford et Pandora. Une faille très facilement exploitable.

Des boîtiers additionnels peuvent être ajoutés à votre voiture, moyennant une somme de 4 500 euros. Grâce à eux, le conducteur a la possibilité de contrôler certains paramètres de son véhicule à distance via une application sur son smartphone. Mais que se passe-t-il si son compte tombe entre de mauvaises mains ? C’est là que le bât blesse. Dans une vidéo, Pen Test Partners montre qu’il est très simple de modifier l’adresse mail de l’utilisateur et de la changer en faisant appel au « mot de passe oublié ».

Une faille qui facilite les vols

La tierce personne est alors en capacité de localiser le véhicule en temps réel, de connaitre sa marque, son modèle, son prix, sa puissance. Dans la vidéo, le spécialiste fait une mise en situation et explique : « La voiture est fermée, à l’arrêt ». Il interpelle son acolyte qui a hacké le compte du véhicule, « qu’est-ce que tu peux faire ». L’homme peut non seulement ouvrir la voiture mais il peut aussi la démarrer et surtout déclencher son système d’alarme. Or, si elle est en marche et que l’alarme retentit, cela force la voiture à s’arrêter et laisse une opportunité aux voleurs de l’immobiliser et la dérober.

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Il faut également savoir que certaines alarmes sont munies de microphones et qu’il est donc aisé d’espionner les utilisateurs de ces systèmes intelligents qui sont au nombre de 3 millions. Cependant, la faille a depuis été corrigée par les entreprises.