Les JO 2024 vont recruter à fond : découvrez les secteurs concernés
L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques nécessite toujours une main-d’œuvre importante. D’après le Parisien, les JO 2024 vont générer 150 000 emplois à Paris et en périphérie.
Derrière la compétition multisports la plus attendue se cache une logistique titanesque. Et pour mener à bien l’organisation et le déroulement des Jeux olympiques et paralympiques, il faut obligatoirement recruter en masse. C’est le cas pour les JO 2024 qui auront lieu à Paris. Le comité a dévoilé son plan emploi et il fait état de 150 000 postes à pourvoir selon le Parisien. Le président, Tony Estanguet, a rappelé que le Paris 2024 devait être « plus inclusif, plus solidaire ». Les personnes éloignées de l’emploi seront au cœur du dispositif. Au-delà du recrutement, le Cojo s’est engagé à accompagner les entreprises, notamment les PME et à ne pas les laisser se noyer dans le grand bain de la compétition et des appels d’offres qui s’élèvent déjà à 5 milliards d’euros.
Les secteurs concernés
Au début, le comité avait estimé la création de 119 000 et 247 000 emplois pour finalement affiner à 150 000 postes directs. Selon la cartographie, 78 300 emplois seront créés pour l’organisation qui comprend la sécurité, la restauration, le spectacle, le transport de marchandise et logistique, la communication et le marketing et enfin la propreté et la gestion des déchets. Les recrutements prendront effet dès 2021 pour ces domaines. Celui du tourisme devrait générer 60 000 postes, principalement en 2024. La restauration revient, avec le service en salle, le transport, l’accueil et le service d’étage. Enfin, entre 2021 et 2023, 11 700 personnes seront embauchées pour la construction qui inclut les travaux de gros œuvre et de second œuvre, la gestion d’entreprise et l’encadrement des chantiers.
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La ministre du Travail Muriel Pénicaud voit l’opportunité de favoriser « la formation, l’insertion des jeunes, l’emploi local ». Pour Julien Denormandie, « les Jeux ouvrent de nouvelles perspectives pour les Français et notamment les habitants de Seine-Saint-Denis ». « Notre engagement, via celui de l’Etat et la Solideo, est d’abord d’embaucher via les clauses sociales. Ces clauses sont nécessaires et concerneront des publics en insertion sur 10 % des heures travaillées », détaille le ministre de la Ville et du Logement, invité sur France Bleu Paris ce jeudi 4 avril.