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Les parents d’élèves violents pourraient être « frappés » au portefeuille

Invité sur RMC ce vendredi 5 avril, Jean-Michel Blanquer a évoqué le plan contre les violences scolaires et les sanctions liées.

French Education Minister Jean-Michel Blanquer walks out after the weekly cabinet meeting at the ELysee Palace in Paris, Monday, April 1, 2019. French President Emmanuel Macron has appointed three new government members, including the minister who will be in charge of handling Brexit-related issues. (AP Photo/Francois Mori)/XFM117/19091485644558/1904011535

Le plan de lutte contre les violences scolaires devrait enfin voir le jour après avoir été plus d’une fois reporté. L’objectif est pourtant de mettre en application les mesures dès la rentrée de septembre 2019. D’après le HuffPost, la réforme conjointement orchestrée entre les ministères de la Justice, de l’Education et de l’Intérieur sera à l’ordre du conseil des ministres le 24 avril. Alors qu’il était sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi 5 avril, Jean-Michel Blanquer a évoqué la mesure et les sanctions qui pourraient être prises contre les parents d’élèves violents.

« Pourquoi pas » répond le ministre de l’Education au journaliste quand ce dernier lui demande si des amendes pourraient être appliquées pour les familles des enfants violents. Le politique ne serait pas contre « toucher certaines familles au portefeuille ». Néanmoins, il nuance sur le fait de ne pas généraliser et surtout de ne pas appliquer cette sanction financière au premier dérapage. « Il ne s’agit pas de gérer de la même façon une famille monoparentale avec plusieurs enfants à charge qu’une famille qui ne fait rien pour ses enfants. La première a besoin d’accompagnement, d’une aide à la parentalité, quand il faut responsabiliser la seconde », explique-t-il.

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Des maisons de correction

Quant à la possibilité évoquée par la droite de suspendre les allocations familiales, l’entourage du ministre affirme que ce n’est pas une option qui sera retenue. Cette idée avait d’ailleurs été très contestée, jugée très dure et hors de propos par une grande majorité. En revanche, les « établissements tremplins » devraient bien figurer dans la réforme. Il s’agit de maisons de correction dédiées aux élèves renvoyés de collège en collège ou de lycée en lycée, où ils pourraient passer quelque temps avant d’être réintégrés dans des établissements classiques.