Fermeture de centres des impôts : vers qui vous tourner ?
Le ministre des Comptes publics a transmis la carte des centres des Finances publiques amenés à disparaître.

D’ici à 2022, 989 trésoreries et centres des Finances publiques vont fermer leurs portes. D’après une information révélée par Ouest France, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a envoyé aux partenaires sociaux la carte précisant les établissements concernés sur les 1 626 actuellement présents sur le territoire.
Le ministre précise toutefois que cette décision n’est pas définitive et qu’il s’agit uniquement d’une « proposition ». Pendant quatre mois, cette carte sera soumise à une concertation. Le ministre assure que ce plan n’est pas destiné à supprimer des postes
Multiplier les accueils locaux
Quelles sont les villes concernées ? Comme le détaille BFM TV, la Vendée conserverait six de ses 19 centres. La Seine-Maritime en garderait 18 contre 40 aujourd’hui. Cependant, les secteurs ruraux s’inquiètent et se demandent vers qui ils pourront se tourner. Pour les remplacer, le gouvernement compte sur d’autres structures. En effet, l’Etat envisage de multiplier les accueils de proximité. Comme l’a exposé le ministre dans une lettre envoyée aux élus et relayée par Ouest France « cela doit favoriser un accès aux services à moins de 30 minutes maximum ».
Parmi ces accueils de proximité, les Français pourront se rendre dans des permanences installées dans les mairies ainsi que dans les maisons France services. Récemment, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, annonçait dans une interview au Parisien l’ouverture de 2 100 de ces établissements d’ici 2022. Ces maisons France services doivent toutes proposer un « socle de service commun ».
Mutualiser
Dans le détail, les Français pourront s’y rendre pour accomplir de nombreuses démarches auprès de « la caisse d’allocations familiales, des ministères de l’Intérieur, de la Justice, du Travail, des Finances publiques, de la caisse nationale d’assurance vieillesse, la caisse nationale d’assurance maladie, la mutualité sociale agricole, Pôle emploi et La Poste ».
Les syndicats s’inquiètent estimant que les agents n’auront pas nécessairement les compétences nécessaires pour répondre à toutes les questions techniques des Français notamment concernant les impôts.