Les pièces de 1 et 2 centimes d’euro pourraient disparaître
La nouvelle présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, verrait d'un bon œil l'arrêt de l'utilisation des pièces de 1 et 2 centimes d'euros.
Les toutes petites pièces rouges sont dans le collimateur d’Ursula von der Leyen. La nouvelle présidente de la commission européenne estime que leur frappe coûte cher (1,2 centime pour une pièce de 1 centime), comme leur transport. Alors, elle ne cache pas qu’elle souhaite les voir retirer de la circulation dès 2020, relate le journal allemand Süddeutsche Zeitung.
Déjà en 2013, la Commission européenne avait estimé que la frappe de ces deux piécettes avait coûté en moyenne 12,7 millions par an depuis 2002, soit un total 1,4 milliard. Dès 2001, les Allemands se déclaraient défavorables à la mise en circulation des pièces rouges. Berlin avait même réclamé l’impression de billets à partir de 1 euro, souligne BFMTV.
« Évolution des usages »
La présidente de la commission européenne parle déjà d’arrondir les prix à la hausse ou à la baisse, comme cela se fait en Belgique depuis le 1er décembre 2019. Outre-Quiévrain, un arrêté contraint les commerçants à arrondir les prix pour les paiements en espèces, rappelle 20 Minutes. Selon une enquête menée par la Banque centrale européenne (BCE), une majorité d’habitants de la zone euro est favorable à l’abandon des pièces de 1 et 2 centimes d’euro.
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Toujours d’après la BCE, 58% des Français seraient prêts à se séparer de ces petites pièces. « La suppression de cette frappe est légitime compte tenu de l’évolution des usages et du coût associé », déclare le ministère français de l’Économie. Et d’ajouter qu’avant de se décider, il faut garder à l’esprit qu’un tel choix pourrait faire craindre au grand public l’apparition d’un effet inflationniste.