Bâtiment, agroalimentaire… comment faire lorsque le télétravail est impossible
Quand la France est confinée, le rôle de certains de ses travailleurs devient plus essentiel qu’à l’accoutumée. Des mesures ont été prises pour permettre aux équipes des magasins alimentaires, du secteur de l’agroalimentaire et du bâtiments de poursuivre leur activité.
Au plus près des clients, les employés des magasins d’alimentation devraient recevoir dès ce mardi 17 mars un guide des bonnes pratiques, informe Le Parisien. « L’activité va se poursuivre dans les enseignes avec des mesures sanitaires supplémentaires », décrit au Parisien Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). Il devrait y être question de pauses supplémentaires pour que les salariés puissent se laver les mains plus régulièrement, voire de pose de cabines en plexiglas autour des caisses.
Dans l’agroalimentaire, le travail connaît un pic. « Nous sommes confrontés à une demande de production plus importante et les entreprises envisagent même mettre en place des heures supplémentaires pour leurs ouvriers sur les chaînes de travail afin d’éviter les ruptures de stock », explique au quotidien Catherine Chapalain, directrice générale de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Pour faire face, le secteur a instauré des transferts ou des prêts de salariés entre entreprises.
Port du masque obligatoire
Dans le secteur du bâtiment, la consigne est claire : maintenir l’activité dans la mesure du possible. Alors, faute de mesures de sécurité suffisantes, certains chantiers sont à l’arrêt. « On a fait du cas par cas. Chaque donneur d’ordre a d’abord regardé l’état des troupes sur son chantier et décidé si le travail pouvait reprendre tout en respectant de bonnes règles de sécurité. Certains salariés ont dû rester à la maison pour garder leurs enfants », commente la Fédération française du bâtiment, interrogée par le quotidien.
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Dans ce secteur d’activité, le port du masque a été rendu obligatoire. Les mesures d’hygiène sont martelées et les ouvriers vivement encouragés à maintenir une bonne distance entre eux, même lors des déplacements. Pour ce faire, les équipes utilisent plus de véhicules qu’en temps normal.