Des formations gratuites pour les salariés au chômage partiel
Pendant leur période de chômage partiel, les entreprises, peuvent sur simple demande aux Direccte, se faire rembourser l’intégralité des formations pour leurs salariés.

C’est un vrai coup de pouce de l’État à la formation. Dès ce mardi 14 avril, les entreprises dont les salariés sont en activité partielle à cause du confinement peuvent proposer proposer à ces derniers des formations qui seront prises en charge par la branche formation du Fonds national de l’emploi (FNE), relaient Les Échos.
Le FNE-formation n’est pas une nouveauté, mais il a évolué. Ainsi, depuis 2008, il aider les salariés les plus exposés à conserver leur emploi. A la condition de ne pas avoir été placé au chômage partiel. Face à l’ampleur de la crise économique qui accompagne la pandémie de coronavirus, le ministère du Travail a rayé cette clause. Désormais, toute personne en activité partielle peut désormais en bénéficier, à l’exception des apprentis ou des adultes en contrats de professionnalisation. Une évolution qui vaut pour toutes les formations hormis celles qui sont obligatoires.
Formation à distance
Parallèlement, le ministère assure que la demande de remboursement a été simplifiée. Il suffit de l’adresser à la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) ou à ses relais opérationnels localement. En cas d’accord, une convention, elle-même simplifiée, est établie. Toutefois, dans le cas d’une formation dont le montant dépasse les 1 500 euros, le dossier fera l’objet d’un examen plus complet. Autre bémol, la durée de la formation ne peut pas dépasser la période d’activité partielle.
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Confinement oblige, seules les formations en ligne sont possibles, ce qui limite les possibilités. C’est pourquoi le ministère ne s’attend pas à être submergé par les demandes. Quant à l’argent nécessaire pour financer les formations, il ne sera pas pris sur les enveloppes de fonds mutualisés aux mains des organismes paritaires OPCO (opérateurs de compétences), ajoute le ministère.